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Anarchy in the love - fiction

13 octobre 2012

#1

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#1. Une nouvelle année 

*Rémi*

Elle était là, sur notre banc, un tee-shirt Nirvana trop grand et sa clope au bec. Mon regard fut attiré par son mini short, non pas à cause des clous mais parce qu'il dévoilait des jambes absolument magnifiques.
Elle ne me vit pas arriver et sursauta quand je me suis assis à côté d'elle, poussant un petit cris attendrissant. 
Une fois de plus je fut assaillie par son parfum lorsqu'elle me tendit la joue, une aura sucré avec une pointe de vanille. J'ai toujours aimé ce parfum, qu'elle porte d'ailleurs depuis ses 10 ans, il a toujours était en décalage avec sa personnalité: elle qui ne jure que par le rock et qui ne porte que des fringues noirs, en cuirs, cloutés ou troués porte un parfum qui évoque l'innocence et la tendresse. Avec une pointe de tabac. 
"- En forme Rémi ?
-Comme un jour de rentrée. D'ailleurs, où est ton uniforme ?!
-Je ne vais quand même pas le mettre dès le premier jour !!
-Tu as raison: on risquerait de ne pas te remarquer !!"
Elle me tira la langue, ne répliquant pas. Je savais très bien qu'elle ne cherchait nullement à attirer l'attention sur elle, en tout cas pas celui de nos camarades du collège privé de DuckMont St Johns, le seul établissement "fréquentable" d'après ses parents. Nous habitions une petite bourgade bourgeoise où réside la très noble famille des Farmith de St Honoré, dont les seuls descendant sont aujourd'hui Marie-Florence, ses parents et des milliers de branches éloignées. 
S'il y a bien quelque chose qu'elle déteste après le rap c'est bien sont prénom, nous sommes donc priés de l'appeler Flo. 
Cela fait maintenant 15 ans que nous nous connaissons: nous avions 1 ans lors de notre première rencontre chez notre nourrice. J'ai toujours fréquenté les mêmes endroits que ces enfants du même milieu que Flo, même si je ne suis pas du tout du même monde qu'eux: mon nom n'a pas de particule, mes parents ne sont pas notaires, ni médecins ou avocats, mes grand-parents vivaient simplement et je ne porte pas des chemises Lacoste. En fait j'ai des parents plutôt cool: mon père est un ancien rockeur, qui vit de ses droits d'auteur et ma mère travaille de temps en temps comme couturière même si nous sommes loin de manquer de quelque chose. 
Flo se leva et empoignât son blouson en cuir. 
Quelque soit la saison, le temps et le lieu, Flo a toujours son blouson, un perfecto en cuir acheté dans un des quartiers punk de Londres il y a 3 ans lors d'une sortie scolaire. Tous les jours elle y accroche des bagdes, et c'est pour moi un jeu que de deviner lesquels elle va porter: elle en possède une bonnes vingtaines qu'elle change tous les jours: il n'y en a jamais plus de 4 sur son blouson et 5 sur son sac. Mais on peut être sûr d'en trouver un des Sex Pistols, son groupe préféré, sa référence. 
Nous sommes donc partis vers notre lycée, a la conquête d'une nouvelle année. 
À suivre :) 
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